Nouveauté poche

 

Paul Seabright, La société des inconnus – Histoire naturelle de la collectivité humaine

Préface de Daniel C. Dennett

Traduit de l'anglais par Julien Randon-Furling

Essai, 495 pages. Prix: 15 € / 19.90 CHF

(nouveauté POCHE / paru le 1er septembre 2022)

ISBN 978-2-940427-52-9


La théorie de l'évolution suggère que nous ne sommes pas naturellement disposés à faire confiance à des inconnus, c’est-à-dire à des gens en dehors de notre famille ou de notre clan. Pourtant, aujourd'hui, nous confions notre vie aux pilotes d’avion, notre argent est géré par des personnes que nous ne connaissons pas, nous mangeons au restaurant sans craindre une intoxication et nous côtoyons une foule d’inconnus potentiellement dangereux dans le métro. Comment en sommes-nous arrivés là ? Paul Seabright décrit les mécanismes psychologiques, sociaux et économiques qui ont transformé, au fil des derniers dix mille ans, nos ancêtres suspicieux, xénophobes et belliqueux en individus qui dépendent d'un réseau institutionnel complexe constitué de personnes inconnues les unes aux autres.

 


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"Quand règne la métrique, nul ne se soucie plus de la qualité (d'un chanteur, d'un commercial, d'un vidéaste, d'un enseignant, d'un médecin…), mais se focalise sur la quantité : le nombre d'entrées, le nombre de vues, le nombre d'étudiants, d'amis, de clients, de patients…), de sorte, par exemple, qu'on n'opère plus dans certains hôpitaux des patients à risque afin de «garder le taux de mortalité bas»." Libération

 

Jerry Z. Muller, La tyrannie des métriques

Traduit de l'anglais par Patrick Hersant

Essai, 234 pages. Prix: 22 € / 28.90 CHF

(paru le 30 janvier 2020)

ISBN 978-2-940427-40-6

 

Les métriques – ou mesures de performance chiffrées – envahissent de plus en plus d’organisations publiques et privées, de l’enseignement et des hôpitaux jusqu’à la police et la finance. Leurs effets pervers sont multiples. Dans ce livre, Jerry Z. Muller explique les origines intellectuelles et sociales de l’obsession métrique, analyse les failles récurrentes de l’usage des métriques et montre comment les stratégies d’adaptation ou de contournement produisent régulièrement des conséquences néfastes.


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"Pour Giacomo Corneo, la seule critique des effets négatifs du capitalisme n’est pas satisfaisante : encore faut-il se demander quel serait le « meilleur » système à lui substituer. À travers un panorama anticonformiste des modèles économiques, où chaque chapitre explore une théorie économique « alternative » spécifique, l’économiste passe en revue certaines propositions sociétales et analyse leur viabilité selon deux critères principaux : la coopération entre les personnes et l’allocation des ressources. Il termine sa démonstration par l’exposé du système qui serait, selon lui, le plus souhaitable : le socialisme actionnarial." Lectures

 

Giacomo Corneo, Le capitalisme a-t-il fait son temps ? Un voyage à travers les systèmes économiques alternatifs

Traduit de l'allemand par Isabelle Kalinowski

Essai, 392 pages. Prix: 26 € / 33.90 CHF

(paru le 28 mars 2019)

ISBN 978-2-940427-36-9


« Le capitalisme est un système économique qui entraîne le gaspillage, l’injustice et l’aliénation. » Telle est la charge de l’étudiante qui s’entretient au début de ce livre avec son père économiste. Celui-ci lui répond qu’il ne suffit pas de dénoncer les défauts d’un système économique. Il s’agit de trouver une alternative viable. Il propose donc à sa fille un voyage à travers les systèmes alternatifs connus – un tour d’horizon passionnant des constitutions économiques possibles.


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Ce livre pourrait en effet aider à clarifier ce que devrait être la science économique si elle voulait se consacrer à une véritable investigation du réel. NONFICTION.FR


Deirdre McCloskey, Les péchés secrets de la science économique

Traduit de l'anglais par Patrick Hersant

Essai, 109 pages. Prix: 14 € / 17.90 CHF

(paru le 12 janvier 2017)

ISBN 978-2-940427-29-1


Les économistes vivent-ils dans des tours d’ivoire d'où ils produisent des analyses qui n’expliquent rien ? Deirdre McCloskey propose un tour d’horizon des péchés des économistes – réels ou supposés, pardonnables ou non – qui pourraient justifier cette accusation.


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PRIX NOBEL D'ÉCONOMIE 2024

Daron Acemoglu & James A. Robinson, Prospérité, puissance et pauvretéPourquoi certains pays réussissent mieux que d'autres

Préface de Philippe Aghion

Traduit de l'anglais par Patrick Hersant

Essai, 640 pages. 46 illustrations. Prix: 29 € / 36.90 CHF

(paru le 15 octobre 2015)

ISBN 978-2-940427-24-6

 

Pourquoi certains pays sont-ils riches et d'autres pauvres ? Est-ce dû à la culture, au climat, à la géographie ? Ou est-ce le résultat de l'ignorance des dirigeants politiques ? Daron Acemoglu et James A. Robinson montrent à l’aide de nombreux exemples que ces réponses ne tiennent pas la route. L’histoire et l’analyse économique suggèrent une explication différente : c’est la présence ou l’absence de certaines institutions politiques et économiques qui assure ou empêche le progrès vers la prospérité.


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Avec une grande maîtrise de l’art de l’exemple, sans doute issue de ses multiples recherches et travaux de terrain, l’auteur amène le lecteur dans un voyage aux confins du monde criminel. Il fait découvrir, tant aux lecteurs spécialistes que néophytes, les subtilités de la communication criminelle. DROIT & SOCIÉTÉ

 

Diego Gambetta, La pègre déchiffrée – Signes et stratégies de la communication criminelle

 

Préface de Paul Seabright

 

Traduit de l'anglais par Patrick Hersant

Essai, 423 pages. Prix: 27 € / 34.90 CHF

(paru en mai 2014)

ISBN 978-2-940427-19-2 

 

Comment les criminels réussissent-ils à communiquer entre eux ? Pour monter un coup, ils ne peuvent pas ouvertement promouvoir leurs services. En cas de conflit, le recours aux tribunaux est exclu. Si les entreprises ciminelles existent, leurs participants ont dû surmonter la double difficulté de prouver leur propre fiabilité et d'identifier les pairs dignes de confiance – sans révéler des informations utiles à des rivaux ou à la police.
Dans cet ouvrage, Diego Gambetta montre par quels moyens les criminels parviennent à coopérer et dévoile bribes par bribes la logique cachée derrière les comportements souvent bizarres de ceux qui sont constamment tiraillés entre l’attrait du gain criminel et la crainte de sanctions sévères. 


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"Un ouvrage inclassable, érudit, stimulant, qui mérite amplement cet éloge du prix Nobel d'économie Bob Solow : Personne ne peut tourner les pages de ce livre sans découvrir à plusieurs reprises des idées à la fois inattendues et saisissantes que l'on voudrait poursuivre." LES ECHOS

Paul Seabright, La société des inconnus – Histoire naturelle de la collectivité humaine

Préface de Daniel C. Dennett

Traduit de l'anglais par Julien Randon-Furling

Essai, 550 pages. Prix: 28 € / 35.90 CHF

(nouveauté / juin 2011)

ISBN 978-2-940427-12-3


La théorie de l'évolution suggère que nous ne sommes pas naturellement disposés à faire confiance à des inconnus, c’est-à-dire à des gens en dehors de notre famille ou de notre clan. Pourtant, aujourd'hui, nous confions notre vie aux pilotes d’avion, notre argent est géré par des personnes que nous ne connaissons pas, nous mangeons au restaurant sans craindre une intoxication et nous côtoyons une foule d’inconnus potentiellement dangereux dans le métro. Comment en sommes-nous arrivés là ? Paul Seabright décrit les mécanismes psychologiques, sociaux et économiques qui ont transformé, au fil des derniers dix mille ans, nos ancêtres suspicieux, xénophobes et belliqueux en individus qui dépendent d'un réseau institutionnel complexe constitué de personnes inconnues les unes aux autres.


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"Séduisant." LE MONDE

Robert H. Frank, La course au luxe – l'économie de la cupidité et la psychologie du bonheur

Traduit de l'anglais par Monique Arav et John Hannon

Essai, 446 pages. Prix: 28 € / 35.90 CHF

(paru en septembre 2010)

ISBN 978-2-940427-09-3

 

Qu’est-ce qui pousse les plus riches à dépenser des sommes folles pour acquérir des objets de luxe ? Et quel est le prix de cet engouement pour les individus et pour la société ?

Voilà les questions qui ont conduit Robert H. Frank à examiner le rapport entre nos habitudes de consommation et notre quête du bonheur. Psychologie évolutionniste à l’appui, il révèle que la consommation de luxe est souvent liée à des préoccupations de statut social. Si les dépenses de luxe ne font guère souffrir les plus riches, Frank démontre leur e et sur l’ensemble de la société : nos heures de travail ne cessent de s’allonger et le temps consacré à la famille ou aux amis diminue comme peau de chagrin. Tout cela pour rester dans la course.


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"Un constat sans appel." LE MONDE

William Easterly, Le fardeau de l'homme blanc - l'échec des politiques occidentales d'aide aux pays pauvres

Traduit de l'anglais par Patrick Hersant et Sylvie Kleiman-Lafon

Essai, 512 pages. Prix: 29 € / 36.90 CHF

(paru en septembre 2009)

ISBN 978-2-940427-02-4

 

Dans le dernier demi-siècle, les pays riches ont versé 2'300 milliards de dollars d'aide au développement - sans réussir à éradiquer la pauvreté. Que s'est-il passé? L'économiste William Easterly analyse cet échec en démontant les mythes de l'aide au développement, souvent dus à l'illusion de l'homme blanc de pouvoir planifier le progrès dans les pays pauvres.


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